Nouvelle tête? [Melvil]

Nous sommes samedi, enfin le jour où je peux dormir et où je n'ai pas à me lever pour aller en cours. Mais il y a match ce soir, ce qui veut dire que cet après-midi il y a entrainements. Et puis c'est bizarre mais c'est quand on peut dormir le matin que finalement on y arrive pas, on est réveillée de bonne heure et impossible de se rendormir après. Enfin c'est comme ça, d'habitude le samedi matin moi et Dylan on se lève et on part marcher sur le pont en bois pour discuter de tout et de rien, de ce qu'il s'est passé pendant notre semaine, de nos problèmes s'il y en a mais depuis quelques temps on ne le fait plus et c'est encore pire depuis qu'il est rentré chez les Ravens. Je ne lui repproches pas d'être occupés, je sais que c'est pas toujours évident d'être partout à la fois mais au moins notre routine du samedi matin, j'aimerais être un peu avec lui quelques fois mais c'est trop rêvé. Et puis là il a son entrainements alors là c'est sur il est déjà partit. Je tournes dans mon lit pour finalement par déposer les pieds par terre, je crois que là de toute façon c'est impossible que je me rendormes alors autant me lever. Posant mes pieds sur le carrelage, je me diriges vers la salle de bain où je retires mes vêtements et je tires le rideau de douche. J'y reste une bonne dizaine de minutes avant de me retirer et de prendre la serviette afin de m'essuyer les cheveux avant le reste du corps. Revenant dans ma chambre, je regarde le temps et voit un temps pluvieux. Génial, ça annonce une journée agréable encore je le sens. Je prends donc un jean et un haut décolletté, rien de bien nouveau de toute façon quand il pleut ça sert à rien. Je mets mes chaussettes, et j'attrape mon sac où il y a ma tenue de pom pom girl. Je descend dans la cuisine où j'attrape un verre de jus d'orange et prenant les clés, je sors de la maison fermant derrière moi.

J'ai besoin d'aller au pont en bois, de me rappeller les si bons souvenirs que j'ai avec Dylan ça me manque en ce moment. Je marches en la direction et le temps commence peu à peu à se lever, mais il fait encore gris. Après dix bonnes minutes de marches, j'y arrive finalement et les bras croisés je m'installes assise regardant l'eau en dessous de moi. Parfois, j'ai des envies de sauter, je me demande a quoi bon rester alors que mes parents sont mort, que mon meilleur ami s'occupe plus des Ravens que de notre amitié et que je n'arrive pas à avoir une seule relation sérieuse, enfin je ne fais pas d'efforts certes mais ça revient au même. Mais je reste, espérant qu'un jour tout s'améliore, que la chance tourne de mon côté mais ce n'est pas gagné à vrai dire, j'ai du mal à y croire. Je regarde donc l'eau et laisse vagabonder mon regard sans m'arrêter sur un point fixe...

Nombre de messages : 26 Age : 35 Date d'inscription : 09/10/2009

« J’avais réussi à la revoir, ma cousine, celle avec qui je passais la plus part de mon temps jusqu’à l’âge de mes 10 ans, autant de temps que j’espérais de nouveau l’avoir en face de moi, rigoler de nouveau avec elle, s’amusé de façon plus adulte et d’apprendre à connaître qui elle est devenu, j’avais bien suivit sa courte carrière dans la musique avec Chris Keller, son album était dans ma valise, il ne me restait pas grand-chose de ce qui était ma vie de jeune adolescent comme tous les autres, mais j’avais gardé ce souvenirs, celui de ma cousine. En allant la voir hier soir l’accueil n’avait pas été celui que j’espérais mais plus celui au quel tous le monde de ma famille me donnait, mais en l’écoutant parlé bien des choses qu’elle m’avait dite n’était pas encore traduite, beaucoup de flou raisonné dans tout cela et je n’arrivais pas à mettre de point claire dessus, comme si pendant plus de 2 ans on m’avait caché quelque chose d’important vis-à-vis de ma cousine. »
10H24, tout ce qui c’est passé hier dans l’après-midi me travail, je ne suis pas capable de comprendre la totalité de ce que Haley ma dit, en 10 ans j’ai l’impression qu’un monde c’est formé entre nous et que la complicité qu’on avait a disparut d’un seul coup, comme si tous les moments passé l’un avec l’autre pendant les 10 premières années de ma vie n’avait jamais existé a ses yeux et aux miens par le même cas. Le temps aujourd’hui à Tree Hill était bien loin d’être agréable, la pluie faisait son apparition bien qu’à ce moment précis elle commençait enfin à ce calmé malgré que le temps reste gris. Depuis plus d’une heure et demi je me retrouvais à marcher sans moi-même savoir où j’allais, mes cheveux étaient complètement mouillé par la pluie et mes vêtements n’étaient pas mieux, mais perdu dans mes pensées ce n’était pas la chose à la quel je pensais le plus pour le moment. En arrivant sur un point en bois je remarquais une jeune femme tout aussi perdu que moi dans ses pensées, ne voulant pas la dérangeait je viens m’assoir sur le rebord à mon tour à une distance de quelques mètres de celle-ci pour ne pas la déranger.

Ces derniers temps, j'ai du mal à garder la tête haute, à me dire que la vie est belle, parce que tout cela c'est faux. Si vraiment elle était aussi belle, il n'y aurait pas autant de suicide ou de tentative au moins. Je n'en fais pas partie, je me suis peut être mutilé mais ce n'était pas dans le but de me tuer, ou alors je m'en rendais pas compte enfin tout ça pour dire que je n'ai pas pensé une seule fois à mettre fin à ma vie, mais quand on voit tous ces jeunes à ne pas trouver une quelconque importance à la vie, à se dire qu'on serait mieux mort que vivant sur cette Terre ça devient affolant. En fait eux on la chance de pouvoir vivre, ils ont le choix alors que d'autre personnes qui n'ont jamais rien demandé, qui voulait vivre on vu leur vie basculer en peu de temps, en quelques seconde tout à était changé en un instant et c'est parfois ça qui m'énerve, de voir les gens se plaindre de leur vie et alors tout le monde n'en est pas content, tout le monde à des problèmes, tout le monde à ses périodes noires pourtant on continue à vivre, à se dire que cette vie en vaut le coup, il faut juste savoir attendre, être patient. Mais c'est vrai qu'en ce moment, je me renferme encore plus sur moi même, je sais que je l'ai souvent fais, mais là c'est encore pire. Je ne veux pas que Dylan se rend compte que ça ne va pas, parce qu'il se priverais de me rappeler que si je ne lui dis rien ça ne risque pas de s'arranger. C'est mon meilleur ami, et je l'aime plus que tout au monde c'est certain mais dés fois il ne comprend pas que j'ai besoin d'être un peu seule, de me renfermer sur moi même ça me permet d'avancer, bon je ne vais pas dire ces derniers temps c'est pas tellement ça mais ça va revenir j'en suis certaine.

Après m'être préparé, je sors de la maison et me dirige vers le pont en bois où j'ai l'habitude de venir avec Dylan. Je m'y installe rapidement et le temps n'est pas avec moi je vais dire, la pluie vient de s'arrêter mais il fait encore gris. Je m'assied sur le rebord et regarde un peu partout lorsqu'un jeune homme, plus âgé que moi vient s'installer aussi à quelques mètres de moi. Je le regardes quelques instants avant de retourner mon regard vers l'eau, quand on est si proche de l'eau parfois on a envie de sauter. Mais la chance est encore avec moi, quand je vous le dis parce que la pluie recommence à tomber et ce n'est pas une petite averse et étant en haut décolleté, ce n'est pas super pratique mais tant pis. Mes cheveux sont trempés, et ni lui ni moi bougeons de notre place je vais être malade ça me fera un mot d'excuse pour pas aller en cours. Grâce à la pluie qui tombe, mes larmes ne se voit pas mais quand je tourne le regard vers lui j'ai vu qu'il s'était rapproché. J'essaye de reprendre mes esprits en mettant ma tête dans mes mains m'essuyant le visage, je le regarde même si mes yeux sont rouges et gonflés je lui dis:

Vous cherchez quelque chose, je peux vous aider?

Nombre de messages : 26 Age : 35 Date d'inscription : 09/10/2009

« C’est marrant comme la vie nous mène dans des endroits improbable, comme elle à une emprise sur nous que personne ne peut lutter, dans le fond c’est à ce demander si ce n’est pas elle qui écrit notre histoire et non pas nous qui écrivons l’histoire. Je suis loin d’être philosophe, je n’ai même jamais aimé cette matière de ma vie remplit de 20 années, mais parfois je me pose la question, est-ce que ce que l’on vit était prévu depuis des milliards d’années ? Est-ce que nous ne sommes pas simplement des marionnettes qui ne faisons que suivre la banale histoire d’un livre écrit par celui que tout le monde dit comme le créateur des hommes : Dieu ? Peu important la réponse, tout le monde aura son propre avis, mais la réponse réel a tout cela personne ne l’aura jamais. Moi ma vie qu’elle soit écrite ou que je l’écrive moi elle était depuis 2 ans complètement ternis, 2 ans où j’étais enfermé dans une cellule à compter les jours qui passent, à attendre que ma sortie de l’enfer arrive, mais c’est une fois à l’extérieur, entouré de la famille que j’ai eu qu’on ce rend compte qu’il peut y avoir bien pire que l’enfer. On ce retrouve rejeté par notre entourage, notre famille nous renie bec et ongle, nos amis font comme si vous n’avez jamais existé à leurs yeux, et vos ennemis vous montre du doigts en explosant de rire et en hurlant sur tous les toits que vous sortez de prison, au final on vient même à ce demander si on était pas mieux enfermé dans une cellule où personne de notre connaissance pouvais nous juger. »
Je marchais dans les rues de Tree Hill depuis plus d’une bonne heure et demi, la pluie était bel et bien présente sur cette petite ville et peu de monde ce trouvaient dans les rues, un avantage pour moi qui n’a qu’une envie, rester seul et souffrir en silence, un jour, voilà un jour que j’étais arrivé en ville et je pensais déjà à repartir, oui c’est exactement ça j’allais quitter la ville à la fin de la semaine, je mettais inscrit au lycée de cette ville pour renouer des liens avec ma cousine, Haley, mais elle m’avait bien fait comprendre hier que je n’étais pas le bienvenue en ville, alors à quoi bon rester ? J’allais poursuivre mon chemin comme un grand, oublier mon passé et repartir de zéro, recommencer mes études autre part, éviter de me montrer comme un ancien tolard et essayé de vivre comme tout le monde peu vivre, normalement. En arrivant sur le pont en bois de la ville, je fus assez surprit de voir une personne aussi bizarre que moi à rester sous la pluie, au final je ne devais pas être le seul à souffrir en ce samedi pluvieux, un bien triste week-end s’annonçait en ville. Tout comme elle, je venais me mettre vers le bord du pont, puis dans un mouvement des jambes je venais m’assoir, et mettre mes pieds dans le vide, mon regard posé sur l’eau qui était bruillante par les goutes qui recommençaient doucement à tomber. Ni moi, ni cette fille qui était à quelque mètre seulement parlions, c’était le silence complet dans la conversation, chacun perdu dans ses pensées, pourtant, je ne pouvais à un moment détourner mon regard vers elle, mes yeux ne m’avais pas trompé, j’avais bien vu qu’elle porté sur elle un simple tee-shirt qui plus est un décolleté. Ma discrétion en ce qui concernait les femmes me laissait toujours songeur, j’étais toujours remarqué, et une fois encore cela ne loupait pas, cette femme aux cheveux bruns tournait son visage vers moi avant de me demander si elle pouvait m’aider, remettant mon regard dans le vide qui menait à l’eau je retirais ma veste de cuir marron/noir pour me retrouver en tee-shirt, puis je me redressais pour venir la lui poser sur ses épaules avant de reprendre mon souffle.

Oui, je voudrais pas que vous attrapez froid avec ce temps.

Le pire n'est pas de perdre son chemin mais de perdre sa raison d'avancer. Aujourd'hui, j'en suis à un point où je ne sais pas ce qu'il me pousse à me lever le matin, à aller en cours et à faire comme si tout allait bien dans le meilleur des monde. Depuis maintenant treize ans, mes parents sont morts, ils m'ont laissé seul sur cette Terre et je ne trouve pas d'intérêt à tout cela. J'ai des amis formidable et les parents de Dylan ont étais plus que généreux avec moi, j'ai évite le centre d'adoption, les parents adoptifs en parents adoptifs et je ne pourrais jamais assez les remercier pour cela. Mais l'amour de mes parents me manque, ce n'est pas la même chose, ils ne pourront jamais les remplacer. Les conseils qu'on doit recevoir des parents, et bah je ne les ai pas eu j'ai du apprendre à me débrouiller seule. Et là vous me direz, c'est utile au moins j'ai étais beaucoup plus mure avant les autres, sans doute mais parfois j'aurais aimé rester enfant, où tous les problèmes ne vous tombe pas sur le dos, où les sentiments filles garçons commencent à s'installer et plus rien n'est comme avant, j'ai même cru a ce moment là que mon amitié avec Dylan changerait, que mon meilleur ami s'éloignerait de moi pour ça et finalement ça n'a rien changer, on savait qu'entre nous il n'y aurait rien de plus que de l'amitié et ça nous suffisait à tous les deux, nous étions là l'un pour l'autre et c'était ample suffisant. Mais aujourd'hui, je le perds je ne serais décrire comment et pourquoi mais à cause de son entrée dans l'équipe des Ravens, des fréquentations qu'on a l'un et l'autre je le perds et je peux vous dire que ce n'est pas super agréable mais bon c'est la vie, la roue tourne et puis c'est comme ça. Il faut maintenant que je m'y habitue, il fait partie des populaires à présent.
Etant un samedi matin, je décides d'aller faire un tour sur le pont où je vais souvent avec Dylan, enfin j'allais souvent c'est finit à présent. Le temps est pluvieux mais rien ne m'arrête en ces temps ci, j'ai juste besoin d'être seule et ne pas être embéter par qui que ce soit et puis je connais les habitants de Tree Hill, ils ne sortiront pas de chez eux par ce temps là. J'arrive au pont en bois après dix bonnes minutes et m'installe sur le rebord, regardant l'eau en dessous. Mais j'en suis vite interrompus par un mec qui vient s'installer sur le rebord à mes côtés et ni l'un ni l'autre entamons la conversation. Nous sommes bien trop pris par nos pensées qu'un long silence se fait bien présent mais je n'ai pas envie de le casser à vrai dire. La pluie reprend son cours et je suis trempés, mais je m'en fiches je n'ai pas envie de partir pour le moment. Je sens le regard de ce jeune homme, je détourne mon regard vers lui et lui demande si je peux l'aider, bah oui il me regarde depuis tout à l'heure c'est à se demander là quand même. Mais à ma plus grande surprise, il vient déposer sa veste sur mes épaules en ajoutant qu'il ne voudrait pas que j'attrape froid avec ce temps. Cela me fait sourire, c'est la première fois qu'un mec est si protecteur envers moi et ça me surprend, je ne dis pas que c'est désagréable mais quand même. Enfin soit alors qu'il s'assied de nouveau près de moi, je le regarde et de nouveau un silence s'installe entre nous. Un frisson me parcours le corps, et je décides de reprendre la parole pour casser ce silence:

Merci...je ne vous est encore jamais vu en ville, vous êtes nouveau?

Nombre de messages : 26 Age : 35 Date d'inscription : 09/10/2009

« Le seul moment de vrai dans notre vie après avoir vécu une situation pareil c’est quand on ce retrouve seul dans notre coin, que personne n’est là pour nous juger ou nous rejeter, un moment où on est le seul maître de la conversation et de nos pensées, où rien ne peut nous blesser. Quand j’étais en prison j’avais déjà eu ce sentiment de solitude moi qui avais toujours aimé être entouré de mes amis, de ma famille, je n’avais jamais pu concevoir la vie sans eux, mais pourtant parfois les choses font qu’on a pas bien le choix, et moi j’avais dû apprendre à vivre dans cette solitude, et aujourd’hui c’était mon seul moyen de liberté, de ne pas me sentir idiot d’avoir écouté mon père quand il m’a demandé d’aller ce soir là chercher quelque chose pour lui, ne pas l’avoir dénoncé à la police tellement sur qu’il allait le faire de lui-même, qu’il ne pourrait pas me laisser dans cette situation, mais il n’avait rien fait, et il avait même réussit à m’atteindre pour que je plaide coupable. Quand je repense à ce qui c’est passé la veille avec ma cousine et les paroles qu’elle m’a sortit, je n’arrive pas à croire que j’ai pu être aussi naïf que de penser qu’elle ne pouvait pas me croire innocent, c’était elle mon seul soutient depuis tout petit, elle ne m’avait jamais jugé comme moi je ne l’avais jamais jugé, on avait toujours été là l’un pour l’autre, quand elle avait des problèmes étant petite elle faisait appel à Lucas son meilleur ami ou à moi, elle était ce qu’il y avait de plus important pour moi et elle l’était toujours, mais je l’avais perdu depuis ce jour où j’avais dis que j’étais le seul et l’unique responsable de tout ce qui ma entrainé vers le fond, je ne savais pas comment lui expliquer que tout ce que je lui ai dis n’est pas des mensonges, que je suis bel et bien un pur idiot qui c’est fait piégé deux fois de suite en moins d’un petit mois par son père qui a bien joué son coup. »
Tout cela c’est ma vie, quand on regard l’eau qui était en dessous de mes pieds c’était la façon dont je voyais la vie, sombre à cause du mauvais temps, brouillé par les gouttes de pluies qui tombaient dedans, bruillante par le contact d’une goutte de pluie contre ce passage d’eau, saccagé comme la déformation de l’image quand on regardait l’eau. Tous ces petits détails me faisais moi, mes pensées je pouvais les gérer mais je n’arrivais pas à penser à autre chose que Haley et ma stupidité, comment j’avais fait pour me faire avoir par mon père ? De toute façon je devais maintenant vivre avec je n’avais pas d’autre choix, je ne pouvais pas revenir 2 ans en arrière et changer le cour des choses. Cette fille qui était à côté de moi n’avait pas froid aux yeux, avec le temps qu’il faisait elle était sortie avec un simple tee-shirt sur elle, qui plus est un décolleté, quand elle me demandait si elle pouvait m’aider, je remettais mon regard sur ce que je désignais comme ma vie à l’heure actuel : l’eau. Mais je ne pouvais pas la laisser ainsi, je me relevais avec mes mains retirant ma veste en cuir de couleur marron/noir que je venais déposer sur ses épaules avant de me rassoir sur le rebord de ce pont en bois. Est-ce que j’étais nouveau à Tree Hill, comme elle me le demandait ? Oui, j’étais nouveau, et même si d’apparence la ville me semblait agréable et donnait envie d’y vivre, elle m’avait apporté un accueil plutôt sombre pour moi.

Oui je suis nouveau, mais je ne vais pas rester ici plu rien ne m’y retient. Et toi ça fait longtemps que tu habites ici ?

"On dit souvent que le temps guérit toutes les blessures je ne suis pas d'accord les blessures demeurent intacts avec le temps notre esprit afin de mieux se protéger recouvre ses blessures de bandages et la douleur diminue mais ne disparait jamais {..}". J'ai beau dire à Dylan que je suis passé au dessus de la mort de mes parents, j'ai beau affiché un sourire sur mon visage pour faire croire que tout va bien, on est bien loin de la réalité. En treize ans, je ne l'ai pas supporter et je ne le supporterais sans doute jamais. J'essaye au mieux de vivre avec, mais ce n'est pas une chose qu'on peut accepter. C'est une blessure qui est à jamais dans mon cœur, rien que de venir sur leur tombe, rien que de penser à eux j'ai envie de pleurer, j'ai envie de crier au monde entier combien la vie est moche, combien j'ai mal mais je ne suis pas sure que cela changerait grand chose. C'est la vie comme on dit, il y a des hauts et des bas et il faut vivre avec, il faut tenter de garder espoir qu'un jour la chance finira par tourner, qu'on finira nous aussi par connaître le bonheur, je n'en suis pas persuader, mais tout du moins j'essaye de rester positive, de me dire que je ne serais pas malheureuse toute ma vie, que je finirais par trouver un quelconque intérêt à rester ici, à vivre sans de réels attaches familiales. Je ne dis pas que mes amis ne sont pas les meilleurs, bien loin de là, avec moi ce sont des anges, mais quand un manque se fait omnis présent, on peut bien essayer de combler ce manque, on n'y parvient pas. On a beau dire, mais la présence des parents est indispensable, je ne connais pratiquement rien d'eux et c'est ce qui me fait le plus mal, j'étais bien trop jeune à ce moment là. Ils ont quitté cette terre bien trop tôt, je ne connais absolument pas mes parents et pour moi c'est une honte.

Etant assise au bord de l'eau, regardant cette pluie tombant c'est signification de mon moral en ce moment, de ce que je ressens ces derniers temps. Je suis bien ici, je vais tomber sans doute malade n'étant qu'en tee shir avec un décolleté vu le temps qu'il y a, mais je m'en fiche je veux être seule, c'est de toute façon ce que je demeure être. Mes amis sont là, mais ne rêvons pas ils ne pourront pas toujours être là, ils auront leur vie et on tracera des routes différentes. J'en ai la preuve concrête avec Dylan, celui en qui j'avais le plus confiance, celui qui me permettait de sourire à cette vie si moche, mais aujourd'hui qui est-ce qui sera là pour me remettre sur le droit chemin, qui sait qui viendra me prendre dans ses bras quand je serais malheureuse? La réponse est simple, PERSONNE! Ce jeune homme assis à mes côtés avait l'air aussi dubitatif que moi, avait ils lui aussi des problèmes, était il en ce moment dans un état dépressif? A vrai dire, je n'en sais trop rien et je ne veux pas paraître mal aimable mais ça m'importe peu. Mettant mon regard sur l'eau en dessous de moi, je vois le jeune homme s'approchait et quand je lui demande si je peux l'aider il me répond qu'il ne voudrait pas que j'attrape froid s'il le dit. Il vient alors poser sa veste sur mes épaules et je ne dirais pas le contraire, ça fait du bien je commencais à avoir froid à vrai dire. Je finis par lui demander finalement s'il est nouveau en ville, il me dit alors que oui il est nouveau mais qu'il ne va pas rester ici plus rien ne le retient. Il me demande alors si ça fait longtemps que j'habite ici. Je le regarde et lui dis:

Ah d'accord...euh moi ça fait dix huit ans que j'habite ici mais je ne compte pas rester ici éternellement non plus...même si c'est une ville agréable...

Alors que je repose mon regard sur l'eau, mon portable se fait entendre, je viens de recevoir un message. C'est Dylan pour me préviens qu'on ne se verra pas de la journée, il doit s'entrainer pour le match avec les Ravens ce soir. Pourquoi cela ne me surprend t'il pas plus que cela? C'est vrai, maintenant il s'occupe que du basket, et il met de côté notre amitié qui disait si précieuse à ses yeux, que de la connerie ouai. Olivia, elle doit surement être avec JT ou je ne sais où et à vrai dire je n'ai pas envie de me plaindre à ma meilleure amie, je ne sais pas ces derniers temps je m'éloigne d'elle et je sais qu'il y a une raison à tout cela, je ne supporte pas son petit ami alors ça n'arrange rien. Je ranges donc mon portable dans ma poche, et je vois que ce jeune homme dont j'ignore toujours le prénom me regarde avec un regard fixant. J'ai un problème ou quoi? J'aime pas tellement qu'on me fixe, je baisse donc le regard et regarde fixement l'eau, j'ai envie de lui demander si je saute d'ici est-ce que j'ai une chance de me tuer, quel question idiote! Je me tais, c'est bon je crois que j'ai assez de problèmes comme ça, enfin soit nous sommes de nouveau interrompu par les coéquipiers de JT mais JT n'est pas avec eux, et même si je suis la capitaine des Cheerladers ils me font leur remarque comme d'habitude, enfin je suis tellement habituée maintenant que ça ne m'étonne plus. Je me lèves, je ne m'abaisserais pas devant des idiots de ce genre, mais ils savent aller et me demande pourquoi je ne suis pas avec Dylan et me demande pourquoi mes yeux sont rouges et gonflés, ça les regarde? Enfin soit ils partent et enlevant cette veste en cuir, je lui tends avant de lui dire:

Merci pour la veste...et bonne continuation...

Nombre de messages : 26 Age : 35 Date d'inscription : 09/10/2009

« Depuis que je passe mon temps à écrire ce livre, ses feuilles de papiers qui vont retracer ma vie de A à Z dans mes souvenirs, tous le moment passé avec ou sans ma cousine, la vérité sur le soir de mon arrestation, la vérité sur pourquoi je me trouvais là-bas et où je prouvais noir sur blanc que j’avais fais pendant 2 ans de la prison alors que je n’avais rien fait de mal, juste voulu rendre service à mon père qui m’a au final bien eu. Quand je repensais à cela je pouvais me consoler en me disant qu’il pouvait y avoir des choses bien plus grave, et c’était pourquoi malgré que j’en voulais terriblement à mon père pour tout cela j’avais encore des liens avec lui, que quoi qu’il ce passerait dans ma vie jamais je n’allais le renier ou lui dire que je ne l’aimais pas, j’avais juste envie de ne plu lui ressembler et le prendre comme modèle à suivre, tout le monde dans ma famille avait cru ce qu’il disait, que j’avais changé, que le petit garçon bien sage que j’étais n’existait plu et ce genre bavardage, moi j’ignorais tout son petit cinéma pour protéger sa petite vie bien tranquille, mais en attendant quand j’étais sorti de prison il y en avait qu’un qui m’attendait et c’était lui, en 2 ans c’est comme si pour les gens j’étais mort et qu’ils m’avaient oublié en un claquement de doigts. C’est toujours dans les moments où on est heureux qu’on ne ce rend pas compte du bonheur que l’on a, je pourrais donner n’importe quoi pour revivre ma dernière journée comme habitant normal, me rappeler tout ce que j’avais fais, dans les moindre détails et les refaire, sauf qu’au lieu de ne pas en apprécier les secondes qui passaient la première fois, cette fois-ci je les vivais avec le sourire, que je m’ennuie ou que je m’amuse, que ce soit triste ou drôle, si je pouvais rien qu’une toute petite journée revenir quelqu’un de normal je le ferais, mais voilà aux yeux des gens j’étais un ex-tolard. »
Cette fille qui était à côté de moi, me fascinais, je ne pouvais pas dire pourquoi, ni comment mais mon regard étais déposé sur elle et je ne savais même pas moi-même comment faire pour bouger un centimètre de mon champ de vision, je ne savais pas vraiment si c’était le fait qu’elle soit comme moi, de sortit avec le temps qu’il faisait a rester seule sans rien dire, plongé dans ses pensées dans un monde où seul une personne peut y entrer et cette personne c’est elle, ou bien si c’était le détail de son tee-shirt décolleté malgré le fait que je lui ai prêté ma veste. Alors ne venez pas me prendre pour un ex-tolard en plus pervers, mais quand vous restez 2 longues années dans une prison où jours et nuits vous avait comme colocataire un homme de 60 ans environ qui ronfle tout la journée et qui cri quand il dort pas, et que pendant 2 ans vous n’avez pas été en contact avec une seule filles de bien parce que les gardiennes ce n’était même pas la peine de compter dessus vu la tête qu’elles avaient et leurs travail complètement incompatible avec le situation dans la quel j’étais. Cette jeune lycéenne était la première vraie fille avec qui je parlais, je n’étais pas attiré que par le sexe mais elle m’intriguait et la question du pourquoi n’avait le droit à aucune réponse net, que du flou. Quand cette petites bandes de lycéens prétentieux venait nous rejoindre pour commencer à la critiquer, la provoquer et l’insulter, je n’avais qu’une envie c’était de me lever et leurs dire deux mots avant de les frapper, mais c’était complètement fou de ma part, puisqu’ils étaient bien trop nombreux pour moi, puis aussi parce que j’étais en rétention provisoire à la moindre bêtise même petite je retournais en prison. En la voyant me tendre mon blouson que je lui avais passé peu de temps avant je me relevais étant face à elle, je prenais ma veste en main mais je la repassais derrière elle pour la mettre sur ses épaules en reprenant ma respiration.

Gardes là, et ne te prends pas la tête pour des mecs comme eux, ils n’en valent pas la peine.

Depuis quand Dylan a décidé de mettre une croix sur notre amitié, depuis quand je me rends compte que finalement je n'arriverais pas à passer au dessus de la mort de mes parents? Et à ces deux questions, c'est la même réponse qui vient pas très longtemps. Je ne comprends pas pourquoi cet éloignement avec mon meilleur ami, pourquoi d'un coup il a décidé de me tourner le dos parce que désolé mais là je le prends comme ça. Je ne pensais pas que l'intégrer dans l'équipe voudrait dire toute suite qu'il m'oublierait, qu'il serait avec les autres et qu'a ses yeux je ne serais plus rien. Je sais très bien que dans l'équipe ça parle sur moi, je ne suis pas idiote à ce point au point de croire qu'ils ne disent rien, mais lui j'en viens à me demander s'ils ne l'est croit pas, si finalement ils ne se dit pas la même chose qu'eux. Oui je parle de mon meilleur ami, celui qui se disait être là pour moi dans les bons comme dans les mauvais moment, ce mec que j'ai toujours aidé oui c'est celui là mais où est t'il à vrai dire je n'en sais trop rien. Est-ce qu'il m'a laissé tombé, c'est une question dont je n'ai pas totalement la réponse, où alors je ne veux pas voir la réalité en face c'est une autre possibilité mais une chose est sure je n'arrive pas à comprendre ce qui m'arrive ces derniers temps. Je suis en pleine déprime, je ne sais plus où j'en suis, je ne sais plus quoi faire pour que ce sourire sur mon visage ne soit pas faux, et ça ce n'est pas gagné d'avance je vous assure. J'ai perdu la seule personne qui était cher à mes yeux, c'était plus qu'un meilleur ami, c'était comme un frère mais comme on dit tout le monde part un jour « People always leave », c'est bien la vérité. On n'y croit pas avant de le vivre nous même et ce n'est pas agréable je vous assure, bien loin de là même. Je suis donc sur ce port avec ce charmant jeune homme et finalement j'ai l'impression que lui me comprend, je ne sais pas ce qu'il a pu vivre ou quoi que ce soit, mais une chose est sure c'est le seul à vouloir arpenter la pluie et rester sur ce pont en bois, je n'en connais pas beaucoup qui le ferait et faut vraiment être dans un état désespérée, un peu comme moi pour le faire. Je sais que je vais mal, j'en suis bien consciente je vous rassure mais il n'y a rien à faire, il faut que ça passe même si à vrai dire je ne suis pas sure que ça puisse passer. Nous commençons un peu à faire connaissance, enfin je sais juste qu'il est nouveau en ville et qu'il ne compte pas y rester en même temps il a peut être pas tort, ici ce n'est pas une ville où le calme y est, on se trompe carrément. Il me passe sa veste étant donné que je suis en tee-shirt et même si je ne dis rien, j'ai froid. Je replonges dans mes pensées alors qu'il en fait de même, mais je sens son regard posé sur moi mais nous sommes bien vite interrompus par les Ravens sans JT qui vienne et s'arrête devant moi. Ils viennent alors me critique, m'insulter, et me provoquer comme d'habitude ça change pas quoi. Je ne me laisse pas faire rassurer vous, mais ils ont bien plus de répartit que moi et puis n'étant pas dans le meilleur état morale possible, ça n'aide pas à vrai dire. Alors qu'ils partent, je m'approche à nouveau de lui et retirant sa veste que j'avais sur les épaules, je lui tends pour la rendre. Il se lève donc à son tour mais à ma plus grande surprise, il la dépose de nouveau sur mes épaules et me dit de la garder et de pas me prendre la tête pour des mecs comme eux, ils n'en valent pas la peine. Je me prends pas la tête d'abord, bon peut être un peu mais alors je fais ce que je veux non? Bon promis j'arrête d'être désagréable. Je le regarde alors et lui dis:

Merci mais si tu as froid dis le moi, j'aimerais pas que tu sois malade par ma faute...en ce qui les concerne tu sais je suis habitué mais ça continue à m'énerve...mais au moins eux ne change pas d'avis, ils l'ont pensé dés le début...ça te dit de marcher un peu?

Nombre de messages : 26 Age : 35 Date d'inscription : 09/10/2009

« Moi Melvil James, je suis né à Seattle. Né d’une mère de 25 ans nommé Katia Fisher, elle était mariée avec celui qui sera mon père Maxime James. En deux mots, mon géniteur est le frère du père de Haley James (Scott), mais ils ne ce sont jamais vraiment entendu, mais le peu de temps que je passais avec elle étant jeune, je l’ai toujours adoré.

Aujourd’hui, j’ai 20 ans et j’ai une grande passion pour l’écriture, je suis en train de rédiger mon premier livre, dans lequel je parle beaucoup de mes souvenirs perdus avec ma cousine qui aura toujours été très cher à mes yeux. Ca fait 10 ans que je ne l’ai plus revu, et je peux vous assurez que depuis je compte les jours pour quand je vais la revoir. Durant la moitié de ma courte vie on était inséparable et toujours ensemble, mais aujourd’hui je suis incapable de vous dire à quoi elle ressemble, qu’est-ce qu’elle fait dans la vie, tous ces détails sont devenu inconnu pour moi. Serais-je capable de la reconnaître si elle était en face de moi ?

Pour la globalité de ma vie j’ai toujours était quelqu’un sur de lui, un brun arrogant, je n’ai jamais rien su gérer dans ma vie que ce soit l’amour, l’argent ou encore les études … A 16 ans je travaillais comme barman, à 18 ans j’étais en prison pour avoir été cherché des objets tombé du camion pour mon père, a l’époque j’ignorais ce que ce n’était pas légal, à cause de lui j’ai pris 2 ans ferme de prison, je n’ai jamais eu le courage de dénoncer mon père, je trouvais cela impossible qu’un fils fasse cela à son père alors j’ai affirmé être responsable de tout cela et j’ai pris 2 ans de prison. Maintenant ? Je viens de quitter la prison de Seattle et je suis dans le train, non loin de Tree Hill, près de chez ma cousine, même si je l’adore, je doute que ma venu va être très agréable, surtout recevoir un ex tolard chez elle près de son fils après avoir avoué ce que j’ai fais sans en être responsable et l’avoir voulu. »
Voilà mes projets, ma vie, voilà le début de ce qu’allait être pour moi une nouvelle aventure, un nouveau défi, une façon bien à moi de venir dire à mon père qu’il n’est pas aussi bien qu’il ne le dit, qu’il n’est pas celui que tout le monde pense et que moi je suis que le fruit de ses conneries passés. En voyant cette fille ce faire insulté par cette bande d’amis sans face, je ne voulais que me lever et que même si j’étais seul face à eux ils n’avaient pas le droit de réagir ainsi, j’aurais perdu le combat d’avance, j’aurais terminé à l’hôpital au mieux et au pire ils portaient plainte, intelligent comme ils sont ils en seraient bien capable et je reprendrais le chemin de la maison d’arrêt à mon plus grand désespoir. La seule chose de bien que ses amis avaient fait c’était de partir, ce qui me permettais de me relever de cette bordure et venir rejoindre la jeune femme dont j’ignorais son prénom, elle me rendait ma veste, mais pourquoi faire, si je lui avais passé ce n’était pas pour la récupérer deux petites secondes plu tard. Remettant donc cela sur ses épaules, je la regardais, elle me proposait d’aller marcher un peu tout les deux, pourquoi pas, après tout une balade entre deux personnes qui déprime ça peut-être sympa non.

Ne t’inquiète pas pour moi. Je ne sais pas si je dois le prendre pour moi quand tu dis qu’eux au moins n’ont jamais changé d’avis ? Et pour ce qui est de marcher un peu avec toi, je suis d’accords.

La vie n'est pas un comte de fée, tout ne finit pas bien et on ne vit pas heureux jusqu'à la fin des temps, ce n'est que dans les films ça rassurez vous. La vie réelle en est bien tout autre, on souffre, on pleure, on ne trouve pas forcément d'intérêt à notre vie actuelle mais être heureux, c'est très rare. C'est la vie comme on dit, on ne peut pas toujours être satisfait de ce que l'on a, de toute façon je ne suis pas sure que quelqu'un soit vraiment satisfait de sa vie, ou alors il a la vie parfaite et je ne suis pas sure que ça puisse exister quelque part. Si je pouvais revenir un temps soit peu en arrière, même si je ne peux pas empêcher leur accident, profiter des derniers instants avec eux, je n'ai pas eu la chance de profiter de mes parents trop occupé par leur travail respectif. Il faut savoir faire face à tout cela, heureusement que j'ai eu Dylan je crois que sans lui je m'en serais pas sortie, on a toujours étais là l'un pour l'autre depuis notre tendre enfance et à cause du basket on s'est éloigné et j'ai l'impression qu'il me voit finalement comme tous les autres, une fille que je ne veux absolument pas être. Ça ne me ressemble pas, je n'ai jamais étais comme ça et si eux peuvent croire ça c'est leur problème pas le mien mais ça fait toujours un peu mal quand votre meilleur ami, votre ange gardien, votre confident croit cela. A mes yeux, c'est quelqu'un d'exceptionnel, je suis fier de lui, fier de son courage, de sa bonté, de sa lueur d'esprit, de lui tout simplement. C'est ce qu'il est qui le rend si exceptionnel. Je ne sais pas comment dire cela, mais une chose est sure je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour qu'il continue à faire partie de ma vie, je n'y arriverais pas sans lui c'est une chose évidente.

Étant sur ce pont en bois, je repense à nos moments passés, à nos souvenirs si sublimes les uns comme les autres. Il me manque tout simplement, étant avec ce jeune homme sur le pont en bois, nous sommes tous les deux aussi silencieux, à vrai dire à Tree Hill rare sont les gens qui sortent de chez eux par ce temps. Alors qu'il me passe son manteau, j'apprends qu'il est nouveau ici mais qu'il ne compte pas rester. Je ne veux pas dire mais d'un coté il a peut être raison, elle a l'air calme comme ça cette ville mais on ne se doute pas une seule seconde ce qu'il peut nous attendre par la suite, mes parents n'ont pas choisit la bonne ville finalement mais comme je me dis, de toute façon si ça devait arriver, ça serait arriver. Les Ravens arrive et me voyant sur le ponton, ils ne se privent pas pour me faire des remarques blessante en passant, mais bon de toute façon ça ne m'étonne plus d'eux, c'est une habitude chez eux. Mais par rapport aux autres filles je ne leur montre pas que j'ai mal, ils me verront jamais faible c'est une chose certaine. Je ne veux pas qu'ils soit fier de ce qu'ils font, qu'ils se disent qu'ils ont réussit non jamais je ne leur laisserais ce plaisir là. Ils partent et là à vrai dire je n'ai pas tellement envie de rester, être faible devant un mec qui plus est, je ne connais pas non merci ça va aller. Je lui rends sa veste qu'il m'avait gentiment prêter avant, mais il n'a pas l'air d'accord puisqu'il vient remettre cette veste sur mes épaules. Bon s'il a le même caractère que moi ça va pas le faire, il est aussi têtu que moi apparemment. Je lui propose finalement de marcher un peu, et il accepte de toute façon cette journée s'annonce très mauvaise alors franchement rien ne pourra être pire. Je le regarde et lui dis:

D'accord! Et non ce n'est pas pour toi qu'eux n'ont pas changé d'avis, c'est pour mes amis...enfin c'est comme ça la roue tourne...bon je te promets pas une promenade très agréable mais bon ça nous évitera de rester dans nos idées noirs...et puis que je me change les idées avant d'aller à cet entrainement...

Nombre de messages : 26 Age : 35 Date d'inscription : 09/10/2009

« Je n’ai jamais étais pour toutes ses questions de philosophie, ce prendre la tête à répondre aux questions toutes aussi barbantes l’une que l’autre, des professeurs du collège ou du lycée, enfin pour moi le lycée je n’ai fait que trois mois sur ma seconde, une seconde que je recommence aujourd’hui enfin que je devais recommencer au lycée de Tree Hill, mais mes plans avaient bien changés depuis que Haley m’avait dit toutes ses choses, tous cela qui faisait que dans trois jours j’allais quitter la ville pour la France, j’allais faire le tour du monde, découvrir ce que je ne connaissais pas, plus personne ne m’attendez et en allant à l’étranger personne n’allait connaître qui je suis et qui j’ai été dans le passé donc personne pour me juger, juste moi et mes valises loin des problèmes et des prises de tête à répétition. Je ne peux pas passer des heures à polémiquer sur tel ou tel chose, à me demander si en balançant mon père j’aurais mieux fais plutôt que de lui faire confiance, penser que cet homme qui était mon père allait le faire sans que j’ai besoin de le dénoncer, mais il ne l’avait pas fait et il avait même réussit à me faire avouer coupable et le pire c’est qu’il savait comment m’atteindre, et moi j’avais foncé dans son piège la tête baissé comme le pire des idiots. »
En voyant cette jeune femme encore plus triste qu’elle ne l’était après le passage de cette bande d’amis qui était venu l’insulter, la critiquer, lui parler d’un certain Dylan qu’ils n’aimaient pas visiblement, bien qu’elle ne ce laissait pas faire en leurs présence, une fois qu’ils étaient partit tout était bien différent, elle avait d’abords retiré ma veste pour me la rendre, ma réaction ? J’avais d’abords fixé mon regard sur elle laissant du temps s’écouler dans le silence perturbé par la pluie qui tombaient toujours, puis je me relevais en venais prendre mon blouson pour lui la remettre sur les épaules, même si elle ne voulait pas rester ici ou que j’allais passer plus de temps avec elle, j’avais encore trois jours pour la retrouver elle qui vivait Tree Hill et récupérer ma veste. J’essayais de la consoler comme je pouvais, je ne la connaissais pas comme elle ne me connaissait pas et je n’avais jamais été très doué pour ses choses là il faut dire, mais en la voyant me dire qu’au moins cette bande d’amis avaient toujours eu le même jugement sur elle pas comme certain, j’avais peur que le « certain » me soit adressé bien que je venais de la rencontrer. J’apprenais enfaite que c’était pour ses amis, mais je ne voulais pas rentrer plus dans le sujet, cela ne me regardais absolument pas, si elle voulait en parler d’elle-même je ne dirais pas non. J’étais d’accords avec elle sur le fais que la roue tourne, moi-même j’avais vu ma cousine, ma sœur, la personne en qui j’avais le plus confiance me tourner le dos, peu importe que ce soit le jour où j’ai été arrêté ou hier, elle m’avait tout simplement tourné le dos et c’est tout ce que je voyais.

Je suis bien d’accords avec toi ça nous évitera de penser à ce qui nous rend songeur. Tu as un entrainement de quoi ?

Je n'ai qu'une envie, arriver au mois de juin, passer mon bac pour enfin partir de cette ville où il y a plus de mauvais souvenirs que de bons souvenirs. Je ne sais plus quoi faire, je n'arrive plus à sourire même si c'est un faux sourire, je vais tellement mal que j'ai l'impression que tout s'écroule autour de moi en ce moment. Je me demande s'il se passe quelque chose de bien dans ma vie, si j'arriverais enfin un jour à être heureuse. Mais je sais très bien qu'il faut que je changes de ville pour essayer de réapprendre à vivre, essayer d'oublier tout ce qui a pu se passer ces dernières années et prendre un nouveau départ. J'en viens même à me demander si je pourrais tenir jusque là, ça me paraît assez loin. De toute façon, depuis que Dylan est entrez dans l'équipe j'ai l'impression qu'il n'a plus besoin de moi, qu'il se débrouille très bien toute seule puis il a Alec en cas de coups dure. J'ai fais partis de son enfance, maintenant c'est finit. Je me retrouve à nouveau seule, à affronter la vie comme une grande et pas besoin de dire que je ne peux compter que sur moi à présent. Mais lui, je ne pensais pas le perdre, malgré les aléas de la vie, malgré les épreuves je pensais qu'on s'en sortirait toujours tous les deux mais apparemment je me trompais. Rien que de savoir que je dois aller encourager les Ravens ce soir ça ne me donne pas envie, je rentrerais bien en me mettant sous la couette et puis voilà ma journée serait finit mais malheureusement je suis la capitaine des pom pom girls alors je me dois d'être là, encore plus que toute. Je me caches sous cette carapace de fille populaire, qui fait semblant d'aller bien, qui est joyeuse et pleine d'enthousiasme. Mais je suis loin d'être comme ça, réellement mais je me demande vraiment si quelqu'un me connait, personne ne peut dire véritablement qu'il me connait parce que moi même je ne me connais pas.

Après le départ des Ravens, mon moral empire je crois enfin je suis habituée à ce qu'il me fasses des remarques, à qu'il me critique, à ce qu'il m'insulte même mais je crois qu'en ce moment c'est pire rien ne va et du coup ça me blesse plus qu'il ne le faudrait. Enfin soyons franc, de toute façon rien ne peut empirer vu dans l'état où je suis. Mais je ne suis pas décidée à rester ici, à sombrer encore plus. Je rends au jeune homme sa veste pour pouvoir partir, pour aller m'enfermer et déverser toutes les larmes de mon corps mais il en a décidé autrement puisqu'il repose sa veste sur mes épaules, mais j'en ai pas besoin même s'il pleut et que je suis trempé autant que lui à vrai dire. Il me dit de ne pas me prendre la tête avec eux, bien plus facile à dire qu'a faire mais je lui rétorque qu'eux au moins on pensé cela dés le début ils n'ont pas changé d'avis. Il croit alors que c'est pour lui, mais non c'est pour mes amis d'ailleurs je ne sais même pas ce qu'ils font à l'heure qu'il est. Je lui propose de marcher un peu avec moi et il accepte, je lui dis alors que la roue tourne et je l'ai bien vu, puisque à l'heure d'aujourd'hui j'ai l'impression d'être abandonnée, d'être seule dans ce monde sans réelles attaches. Il me dit alors qu'il est d'accord avec moi, ça nous évitera de nous laisser songeur avant de me demander de quel entrainement je parles. Les larmes coulent continuant de couler, mais grâce à la pluie ça ne se voit pas. Ma voix tremble, mais je m'en fiche je me contente de lui répondre:

Un entrainement de pom pom girl...et oui on doit supporter les Ravens ce soir...je suis sure que vous vous en doutiez pas que je faisais partie de ces filles là, superficielle, voilà maintenant vous pourrez avoir cette image de moi...vous ne serez pas le premier de toute façon...